Le mot tiendrait son origine du van des agriculteurs. Une autre origine
plus hasardeuse le fait provenir du berceau antique des dieux.
Les
plus anciens objets de vannerie datés par la technique de datation au
carbone 14, remontent à plus de 10 000 ans. Ces pièces de vannerie ont
été découvertes à Fayum en haute Égypte. D'autres, remontant à plus de
7000 ans, ont été trouvées au Moyen-Orient. Cependant, ces objets étant
constitués de matériaux biodégradables, il est rare d'en exhumer. Leur
conservation dans le temps est liée à des conditions très particulières.
Par exemple, la sécheresse en Égypte ; ou au contraire, le milieu
anaérobique des tourbières ou des lacs. Parfois, on trouve traces de
vanneries imprimées sur de la poterie, le tressage servant alors de
support pour agglutiner l'argile et lui donner sa forme. La maîtrise
technique est telle qu'elle conduit à s'interroger sur l'existence
d'artisans spécialisés dans ce travail des végétaux.
La vannerie
fut d'une importance économique très grande, mais de nos jours, elle se
raréfie surtout en raison de la lenteur et du manque de mécanisation de
la fabrication et ses conséquences.
A Paris, la communauté des
vanniers-quincaillers a des statuts depuis l'année 1467. Ils ont été
confirmés par des lettres patentes de Louis XI et réformés sous le règne
de Charles IX par arrêt du Conseil du mois de septembre 1561,
enregistré au Parlement la même année. On ne sait d'où leur est venu le
nom de quincaillers qu'ils ont dans leurs statuts. Les apprentis qui
aspirent à la maîtrise sont obligés au chef-d'œuvre et le reste comme
dans les autres corps. On compte à Paris environ trois cents maîtres
vanniers.
(source : WIKIPEDIA)